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Le
fabuleux voyage sous marin du CASCA à Safaga |
Plongeuses, plongeurs, nous allons vous narrer
les merveilleuses aventures amoureuses d’une vingtaine d’intrépides partis
pour la croisière nord en mer rouge d’Egypte où toutes et tous sont par
miracle revenus sains et saufs. Mr Besse, notre hôte, à notre arrivée à
Safaga, trouvant que le bateau qui nous était initialement réservé, n’était
pas assez beau , vu la beauté de nos femmes, le remplaçait sur le champ et sur
la mer par le « Longimanus » la merveille des merveilles, impec tout
en teck. Malheureusement le capitaine sélectionna deux femmes qui devaient lui
rappeler Néfertiti et Néfertari pour les coucher près de sa cabine dans deux
superbes suites nuptiales roses situées sur le pont supérieur. Les maris des
deux charmantes épouses insistaient pour partager leur couche car ils avaient dépensé
beaucoup d’argent pour obtenir ces femmes. Enfin, après quelques salamalecks
et un gros bakchich versé au capitaine, les maris récupérèrent leur dû,
furieux néanmoins car ils avaient payé deux fois pour la même chose, mais le
capitaine goguenard leur rappela le dicton « quand on aime on ne compte
pas » ce qui laissa médusés nos deux amis.
Nous autres, les pauvres de la France
d’en bas, nous devions nous contenter des cabines en fond de cale près des
bruyantes machines à l’odeur de cambouis et moi, pauvre de moi, on me logea
avec un jeune photographe homosexuel et je n’avais bien sûr aucune chance
d’obtenir le moindre privilège de la part du capitaine. Même notre président
Terminator 1eret sa
ravissante fiancée qui ne méritait pas ça, furent logés dans un recoin sur
des restes de poissons pourris. A notre avis le capitaine l’avait fait exprès
par jalousie, étant donné qu’il apprit que Terminator 1er
et Louise étaient en voyage de noces. A la tombée de la nuit je fus quand même
réconforté à la venue de Christina notre monitrice de plongée Italienne dont
les yeux reflétaient la tristesse et l’amertume d’être 24 heures sur 24
avec son compagnon moniteur, Belge de surcroît. Perfide, je lui racontai immédiatement
l’histoire de « comment faire couler un sous-marin Belge ». J’échafaudai
déjà un plan maléfique au sujet du Belge.
La nuit fut terrible car nous entendions
les queues des requins tapant sur la coque du bateau comme pour réclamer déjà
leur petit déjeuner. J’appris par la suite mon erreur, il s’agissait en
fait de Yohann, fou de douleur, qui avait été repoussé par la belle Anne-Cécile,
qui n’est pas une fille facile, et qui se vengeait sur la coque du bateau.
Pensez qu’Anne-Cécile a attendu 182 plongées avant de passer son niveau 2,
ce n’est donc pas la première nuit d’une croisière qu’elle accepterait
de passer à la casserole ! Ensuite notre ami Yohann tenta d’ailleurs
plusieurs fois de se suicider en se brûlant tout nu au soleil à midi. De
graves brûlures sont encore visibles sur son cœur et son corps.
Le petit déjeuner fut une grande
surprise pour moi car on me servit du café sans alcool, pourquoi pas me dis-je
; une semaine de changement ne peut pas faire de mal et de plus ça doit faire
partie de la coutume musulmane du pays. Si vous voulez savoir comment le Belge
failli mourir sur l’épave du Carnatic, confondant un requin baleine aux mêmes
taches qu’un requin tigre, vous le saurez au prochain épisode si chacun prend
la précaution de me payer des bières. Merci d’avance et à bientôt.
Vive
les plongeuses du CASCA
Vive
leurs maris
Vive
la France !
Marc
Marc essayant vainement d'échanger notre charmante monitrice contre un tapis touareg... |